mercredi 7 octobre 2015

Présentation du Projet Personnel et Professionnel

Le Projet Personnel et Professionnel a pour objectif d’aider les étudiants à approfondir un projet professionnel et à d’autres d’explorer et de découvrir certains métiers. Durant les séances de PPP, nous avons été amenés à nous poser plusieurs questions sur notre insertion professionnelle future. Nous avons pu prendre conscience de nos réelles aspirations et potentialités, mais également des défauts et des qualités qui nous caractérisent au quotidien. Le principe du PPP est d’obtenir des observations de plusieurs situations réelles grâce à des interview ou conférences. La réflexion sur le Projet Personnel et Professionnel s’est fait en quatre étapes, chacune impliquant un travail personnel en matière de connaissance de soi, de recherche d’information et de validation de celle-ci.


Afin de continuer sur la présentation du PPP, les sujets de mon projet sont le travail de la Police Technique et Scientifique et également professeur de Mathématiques.


Savoir qui je suis

Au quotidien, je suis quelqu’un qui aime l’indépendance et qui sais être autonome même si parfois nous avons toujours besoin de l’aide ou l’avis de nos proches. Je suis quelqu’un d’honnête et sincère, l’hypocrisie est une chose que je n’accepte pas. Je suis plutôt réservée, j’ai donc du mal à m’adapter et à faire part de mes problèmes. Avec mes amis et mes proches, je sais être à l’écoute, j’aime pouvoir les aider dans les bons comme dans les mauvais moments. Je suis une personne de confiance, discrète et très fiable. Je suis peut être trop gentille et généreuse avec mes amis et mes proches. Je suis très ouverte d’esprit, on peut me parler de tous les sujets je saurais donner mon point de vue même si il est contraire aux autres. Je suis quelqu’un de très patiente mais lorsque cela va trop loin je sais me faire comprendre, et je sais dire ce qu’il ne va pas.  

Dans le monde du travail, je sais faire la part des choses en m’adaptant à toutes situations et  en ayant le sens du contact. J’ai beaucoup d’habileté et je suis rigoureuse. Depuis déjà deux ans, j’ai fais un travail qui m’a demandé beaucoup d’efforts au niveau de ma timidité et j’arrive à vaincre cette timidité contrairement au quotidien, dans certaines situations je n’arrive pas à faire la part des choses dû au manque de confiance en moi. 

Au niveau des études, le manque de confiance en moi, ma timidité et mon pessimisme sont des défauts qui me jouent souvent des tours. Malgré tout j’essaie de rester motiver même si je ne persévère pas assez. Ce sont ces défauts que j’aimerais pouvoir changer pour pouvoir réussir car je sais que j’ai énormément de capacités pour réussir avec ma logique, ma mémoire et mon intuition. Ces défauts se sont développés en fin de collège car en sixième mes résultats était excellents mais plus on se rapprochait du Brevet, mon anxiété s’est développé et j’ai perdu toute confiance en moi. 


(Un petit moment drôle que je vous laisse regarder)

Mes compétences professionnelles

Du haut de notre jeune âge les compétences professionnelles se font rares mais tout de même nous en possédons. Depuis mon plus jeune âge j'ai commencé les petits jobs d'été comme le baby-sitting. A 12-13 ans rares sont les familles qui laissent en confiance leurs enfants à une jeune fille mais j'ai eu cette chance là grâce à mon lieu d'habitation car sur l'île de Ré les vacanciers recherchent énormément de baby-sitters. Grâce à cela j'ai pu acquérir de très bonnes compétences comme la patience car certains enfants ne sont pas faciles et il faut savoir gérer cela. Le baby-sitting m'a apporté énormément d'assurance, et de confiance. J'ai pu lors de cette expérience participer à l'aide aux devoirs ou à la prise du bain et du dîner et même à la surveillance sur la plage, cela demande beaucoup d'autonomie avec les enfants et beaucoup de responsabilités. Par la suite, et cela fait deux ans maintenant que je travaille pour la saison d'été sur les marchés. Je suis vendeuse pour une crèmerie La Case Bleue sur l'île de Ré également. Cette fois-ci ce métier demande encore plus de responsabilité notamment au niveau de la caisse et de l'entretien du banc. J'ai appris toutes les normes de sécurité et d'hygiène, j'ai aussi appris les normes du travail, le nombre d'heure que nous devons travailler lorsqu'on est mineur ou majeur, le nombre d'heure de repos etc. J'ai pu également améliorer un minimum mon niveau en langue, j'ai également appris à avoir le sens du commerce c'est à dire la politesse, conseiller les clients par rapport à leurs goûts, leurs préférences. J'ai pu fidéliser ma clientèle, j'ai pu prendre confiance en moi et vaincre ma timidité. J'ai appris à travailler avec les autres, à rendre la monnaie, à gérer la caisse. Je pense que cela est une très bonne expérience, je pense continuer jusqu'à trouver peut être un petit job qui m'apportera d'autres compétences même si le commerce reste l'un des meilleurs métiers pour moi pour acquérir énormément de compétences.



Présentation du métier de professeur de mathématiques

La mission est la même pour tous les professeurs, quelle que soit leur discipline, il faut savoir transmettre des connaissances, contribuer à l'éducation des élèves et les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Mais, la pratique professionnelle varie en fonction de la matière enseignée. Ainsi, le professeur de Mathématiques donne surtout des cours magistraux, très théoriques. Il dispense des savoirs abstraits comme l’analyse ou la géométrie, même s'il familiarise les élèves au raisonnement mathématique par ses démonstrations. A lui de rendre accessible sa discipline, de trouver une pédagogie adaptée comme les méthodes ou des exercices.



Interview d'un Professeur de Mathématiques

 Rencontre avec Raphaël Bauer, professeur de Mathématiques au Lycée Saint-Exupéry de La Rochelle. Enseignant dans toutes les classes générales (seconde, première, terminale)


- Quels sont les avantages de ce métier ? Et les inconvénients ?
Les avantages, et bien c’est surtout pouvoir gérer ses propres cours malgré le vaste programme institué par l’Education Nationale. C’est avoir relativement le temps pour gérer sa vie personnelle et sa vie professionnelle comme pouvoir aller chercher mes enfants à l’école le soir par exemple. C’est aussi pouvoir compter sur nos collègues lorsqu’on a un problème personnel ou même professionnel. Comme l’an dernier lorsqu’avec M. Poulain (professeur retraité de mathématiques maintenant) nous établissions les contrôles ensemble. Il m’en apprenait beaucoup sur certaines méthodes et sur son époque ainsi, je lui en apprenais de même sur les calculatrices. Ici, au lycée c’est comme cela que je perçois les avantages que j’ai.
Les inconvénients sont notamment le fait de voir certaines élèves en échec et qui ne veulent rien donner pour réussir. Il faut savoir donner du temps à tous les élèves et non les 3 ou 4 élèves qui aiment la matière. Ce sont aussi les élèves qui dissipent une classe, il faut savoir gérer mais bien évidemment si tout était calme, on finirait par s’ennuyer.

- Quelles sont les attributions de postes en France ?
Quand on obtient notre CAPES, nous sommes la plus part du temps muter dans la région parisienne ou bien les quartiers Nord de Marseille c’est ainsi comme cela s’effectue le tri, si on arrive à se former une carapace très vite ou non. J’ai même entendu parler que de nos jours 1 personne sur 2 arrête.

- Comment se passe le CAPES ?
Lorsque tu es titulaire du M1, dans ta deuxième année tu effectues une longue période en alternance, tu deviens donc fonctionnaire stagiaire. A mon époque donc il y a 15 ans, c’était 6h par semaine mais il y a 40 ans par exemple c’était 16h et c’était à se tirer les cheveux, c’est pour cela que maintenant le nombre a diminué et il est descendu à 8h par semaine ce qui permet de pouvoir travailler tes cours à coté. C’est une très longue période et très difficile mais pour réussir il faut passer par là. Les premières années sont les plus dures. Par la suite, tu es titularisé et tu obtiens donc ton master.

- Quel est le niveau d'études à avoir ?
Une licence est demandée peut importe le domaine ainsi qu’un master 2. Celui s’effectue avec beaucoup de stage.

- Pourquoi avoir choisi le lycée plutôt que le collège ?
Avec ma femme nous avons eu cette proposition dans la même région et le même lycée, nous avons donc choisi celle-ci car cela nous permettait de venir nous installer ensemble et moins de frais à dépenser dans les transports etc.

- Est-ce difficile dans certaines situations ?
Ici au lycée je n’ai jamais connu de situations difficiles, mais ce qui est le plus difficile parfois c’est de savoir se gérer soit même. C'est-à-dire qu’il faut savoir rester calme même si les élèves nous poussent à bout, et même si on se lève du pied gauche de bon matin. Il faut savoir rester poli et patient et faire attention à ne pas être vexant.

- Quel est le salaire ? Existe t-il une évolution ?
Le salaire en tout début de carrière n’est pas moins que 1500€ ce n’est que 250€ de plus que le SMIC, et ceci est très peu. Au fil des années nous arrivons à gagner un peu plus et simplement en fin de carrière nous arrivons à gagner le double, 3000€ ce qui reste peu de toute manière.

- Quel a été votre lieu d'enseignement au début de votre carrière ?
J’ai enseigné en collège à Meaux dans la Région Parisienne, cela se passait plutôt bien ça reste l’un des quartiers calmes de la Région. Ma femme, elle a enseigné dans un collège au début de sa carrière dans les gros quartiers de la Région, le 93. Cela a été très difficile pour elle, le collège a pris feu, elle n’était pas du tout en sécurité mais par chance ou alors peut être dû à sa petite corpulence ils ne s’en ont jamais pris à elle contrairement à d’autres collègues de ce collège.

- Avez-vous beaucoup de travail en dehors du lycée ?
Le travail à la maison se fait tous les jours bien évidemment, toutes les corrections de devoirs ou même l’aide que certains élèves nous demandent est un temps à compter. En début d’année le rythme est calme, en fin d’année celui-ci s’accélère largement.




Présentation de la Police technique et scientifique

La Police Scientifique s’est profondément transformée au cours des ces vingt dernières années. Les progrès sont considérables et ce qui pouvait ressembler à de la fiction est devenu réalité. Les expertises de la police technique et scientifique se font de plus en plus, les témoignages et les aveux ne permettent plus d’apporter la conviction du magistrat ou des jurés. Les experts de nos jours sont capables de relever des traces de sang effacées, identifier un criminel avec une trace d’oreille, ou encore identifier un criminel avec une fibre capillaire plus de vingt ans après les faits.

D’abord considérée comme une spécialité s’intéressant surtout aux homicides elle intervient pourtant dans diverses enquêtes traitant de délinquance économique, d’escroqueries, de faux documents, de pédophilie ou de trafic de stupéfiants. En France, les services de police permettent aux fonctionnaires d’intervenir comme les agents ou techniciens de la Police technique et scientifique sur des scènes de petites et moyennes délinquances comme des vols, dégradations ou cambriolages.

Les connaissances techniques et fondamentales n’ont cessé de s’accroître aussi bien en biologie qu’en physique ou en chimie. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont en constante évolution. La police technique et scientifique se doit de s’adapter et de progresser au même rythme. 


Interview d'un ASPTS de la police scientifique

Témoignage d’Elisabeth (49 ans) ASPTS dans un Service Local de Police Technique


- En quoi consiste votre travail au quotidien ?
En tant qu’ASPTS, je procède dès que j’arrive à la lecture de la main courante informatisée. Celle-ci raconte le fil des évènements qui se sont déroulés. Je prends connaissance des personnes qui sont en garde à vue afin de les signaliser (la signalisation étant la prise d’empreinte des dix doigts et des paumes de main – la photographie – prendre note de l’état civil exact de l’individu – tous ses signes particuliers sur le corps – les tatouages et cicatrices et éventuellement selon le délit la prise de l’ADN) . Nous sommes appelés selon l’actualité du jour sur des cambriolages, des dégradations, des suicides, des crimes ou assassinats, des incendies, des explosions, des découvertes de cadavres diverses et variées, des véhicules volés retrouvés, ce qui implique de notre part une assiduité, une rigueur une vigilance de tous les instants afin qu’aucun détail ne nous échappe. Nous sommes les détecteurs d’indices, de traces dont les équipes enquêteurs ne peuvent plus se passer. Notre rôle est très important.

- Quelle est la partie de votre travail que vous préférez ?
Justement cette recherche minutieuse et appliquée. De la trace papillaire au cheveu, au poil, au mégot rien n’est à négliger, il faut être très ordonné et patient.

- Quelle est la plus belle affaire que vous ayez eu à traiter dans votre carrière ?
Une affaire de contrefaçon de parfums  l'homme écoulait à tour de bras. Une saisie a pu être réalisée, j’ai dû passer de la poudre sur une centaine de boites et flacons, défaisant, dépliant les fins plastiques de chaque boite pour enfin trouver une trace qui a été identifiée et qui a permis d’élucider l’affaire. Il a fallu de la patience car ce gars emballait ses flacons avec beaucoup d’attention, il lui a suffit d’une fois pour me laisser un petit doigt.

- En tant qu’ASPTS, quels sont les plus grands inconvénients de votre métier ?
Le rapport avec la mort est quotidien il est affreux de photographier des cadavres en putréfaction, des jeunes qui ont mis fin à leur vie pour une dispute amoureuse, un accident mortel de la circulation. Il faut faire obstacle à tout sentimentalisme il faut se blinder par rapport à l’horreur, par rapport à la peine des gens et c’est impératif sinon on ne pourrait pas faire notre métier. On devient très dur face à ces situations mais il le faut.

- Quelle est la plus grosse partie de votre travail ? Est-ce le terrain, les analyses ou la rédaction de rapport ?
Les constatations peuvent être vite établies mais la rédaction de rapport peut être longue. Le terrain prend du temps mais lorsqu’il faut ensuite, une fois au bureau, photographier ou analyser certains objets (par différents moyens chimiques) cela prend également beaucoup de temps.

- Quel travail supplémentaire implique une constatation ?
Les dossiers « constatations » impliquent la rédaction d’une notice d’intervention, parfois  des photos en annexe, ou un album selon les faits. Les albums doivent être montés avec beaucoup de rigueur – rapport – plan – présentation des photos – légendes. Tout ce que nous faisons à l’extérieur doit être répertorié – donc beaucoup d’écritures aussi. La partie administrative est lourde du classement au courrier pour le procureur.

- Avez-vous déjà assisté à une autopsie ? N’est-ce pas trop difficile à supporter ?
Des centaines de fois, il faut aborder cette phase de l’enquête en restant très professionnel. On est pas là pour tomber dans l’affect. Les autopsies d’enfant sont très dures à supporter, mais il faut avancer pour comprendre.
On est en salle d’autopsie avec les médecins légistes pour rechercher les causes de la mort et mettre en évidence par des moyens photographiques, ce pour quoi ou à cause de quoi la victime est décédée. Par exemple, un coup de couteau porté vers le cœur, le médecin nous demandera de photographier quel a été l’impact à l’intérieur du corps qui a sectionné telle ou telle artère etc. Quant à l’odeur, des masques à cartouches sont maintenant fournis pour affronter le pire. Le visuel reste sensible mais bon ! On sait où on met les pieds quand on y va. Nous devons au début de l’autopsie présenter au légiste l’album des constatations que nous avons réalisé. Là aussi, les moindres détails sont importants. On est toujours accompagné de l’Officier de Police Judiciaire.

- Y a-t-il de grosses différences entre un Ingénieur, un Technicien et un ASPTS ?
Bien sûr, le niveau d’étude, les responsabilités, les fonctions, la paye. Un ingénieur ne fait pas ce que fait un ASPTS. Un ASPTS peut faire ce que fait un technicien toujours en commissariat . Dans les laboratoire, je pense qu’un ASPTS ne fait pas ce que fait ni un technicien, ni un ingénieur. On trouve à présent des techniciens en identité judiciaire. Les ASPTS peuvent être aussi bien en laboratoire qu’en commissariat. La grille indiciaire est intéressante à regarder (cliquer ici pour visualiser les salaires des ASPTS)

- Travailles-tu avec d’autres institutions que la police et la justice (gendarmerie, polices étrangères, interpol) ?
Non, cependant lorsque la gendarmerie nous demande des renseignements nous partageons nos informations. On peut avoir des fiches d’INTERPOL pour nous informer de tel ou tel évènements. Pour confondre nos renseignements, mais c’est rare.

- Comment voyez-vous votre avenir ?
Il faudrait que l’administration prenne plus en considération notre métier et se fasse un point d’orgueil de nos activités qui ne sont pas de l’ordre des administratifs. Nous sommes sur le terrain, nous menons des astreintes parfois très lourdes et répétitives, nous sommes exposés au danger dans certains endroits, j’aimerais que cela soit reconnu et que nous ne soyons pas obligés de travailler jusqu’à 62 ans. Sinon la seule crainte est que mon pinceau bougera tout seul pour répandre la poudre, tellement je tremblerais.
Je ne me vois pas à 60 ans en train de monter sur un toit ou de grimper dans un grenier, me retrouver à genoux, ou toute pliée pour rechercher une trace mais bon je compte sur la relève. Je sais aussi que la science et la technologie nous permettront d’aller plus loin je souhaite que cela reste également dans la mesure du raisonnable.


Interview d'un technicien de Police Scientifique

Témoignage de Stéphane (30 ans) Technicien de police technique et scientifique, chef d’un Service Local de Police Technique (SLPT)

- Quelles sont les activités principales de ce métier ? A quoi êtes-vous amener à faire ?
Je travaille dans un commissariat en SLPT donc une grande partie de mon travail s’effectue sur le terrain. J’effectue des relevés de traces et indices sur plusieurs types de crimes et délits comme des vols avec effraction, des dégradations, des découvertes de cadavre, des viols. Il n’y a pas de journée type, mon travail change tous les jours car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans la journée. C’est très varié ! Après la recherche de traces sur le terrain, mon travail au sein du SLPT au quotidien consiste à rédiger des rapports, à comparer des traces et des empreintes digitales, à signaliser des individus (prendre les empreintes et les photographies) ou encore à former d’autres policiers aux actes simples de police technique et scientifique.

- Sur quel homicide intervenez vous ? (crime, vol, braquage...)
Les vols par effraction, les vols à main armée, les incendies, les découvertes de cadavre (gestion de scène de crime, recherche des causes de la mort), les viols

- Quelle a été votre meilleure intervention ?
Sur un viol, je me rappelle que la victime nous avait détaillé les faits et lors des constatations dans son appartement, des traces digitales ont permis de prouver l’implication de l’auteur et de confirmer les dires de la victime. La trace se trouvait dans la baignoire où avait eu lieu l’agression selon la victime. L’auteur des faits disait juste s’être introduit dans le salon et la chambre et niait être allé dans la salle de bain ou avait eu lieu les faits supposés. Les traces digitales ont prouvé le contraire !
- Quel est le niveau des concours ? Quel est le nombre de place pour accéder à la formation ?
On ne peut pas répondre à cette question, le nombre de postes ouverts au concours est différent chaque année. Quel que soit le niveau d’étude des candidats le nombre de places reste le même.

- Comment se passe la formation après le concours ?
Une fois admis, on vous proposera un ou plusieurs postes en fonction de votre classement pour une prise de fonction rapide (cela peut être quelques semaines plus tard). Vous effectuerez ensuite votre année de « stagiaire ».

- Quel est le salaire en moyenne ? Est il stable ou diffère selon les missions effectuées ?
Mon salaire est d’environ 1800 euros net. Dans nos salaires de policier scientifique, on y trouve des primes (environ 550 euros il me semble) qui ne sont pas intégrées dans le calcul de nos retraites. Sinon je ne perçois pas d’autres primes.

- Comment se passe l'attribution des postes en France ?
Si vous passez le concours d’ASPTS l’affectation se fait principalement dans un service d’Identité Judiciaire (IJ) et plus rarement dans un laboratoire. Toutefois, lors de votre inscription, vous ne pouvez pas choisir votre affectation.
Si vous passez le concours de technicien de PTS, vous devez choisir, lors de votre inscription, une spécialité parmi celles proposées : chimie, biologie, informatique, balistique, qualité, électronique, physique ou encore identité judiciaire. Pour travailler dans un service d’identité judiciaire, il vous faut passer le concours dans cette spécialité. Les spécialités balistique ou informatique peuvent vous amener à travailler dans un SRIJ (Service Régional d’Identité Judiciaire) ou un SRITT (Service Régional de l’Informatique et des Traces Technologiques) mais toutes les autres spécialités vous conduiront automatiquement dans un laboratoire. Une fois le concours réussi, les passerelles sont possible entre les laboratoires et les services d’IJ, mais il faut pour cela obtenir une mutation

- Quels sont les avantages et inconvénients ?
Une grande disponibilité est demandée. Lorsque l’on est d’astreinte, il faut parfois travailler les week-end et les jours fériés. Je suis parfois réveillé plusieurs fois dans la nuit. Les lieux de constatations sont parfois insalubres et malodorants (cadavres putréfiés)

- Y a-t-il de grosses différences entre un Ingénieur, un Technicien et un ASPTS (tâches attribuées notamment) ?
Dans un SLPT pas beaucoup voire aucune. La seule différence est qu’en tant que technicien j’ai quelques responsabilités supplémentaires comme faire des statistiques, gérer les rapports avec ma hiérarchie, effectuer des entretiens et des notations avec les ASPTS. Mais le travail reste le même.
 
 

Petite conclusion

En bref, j'ai pu grâce à cet enseignement me découvrir des défauts qui sont également des qualités dans le monde du travail. J'ai pu voir qu'elles étaient mes compétences professionnelles et j'ai également pu en apprendre d'avantage sur les métiers qui m'intéressaient malgré le domaine très différent. J'ai pu rencontrer quelques difficultés au niveau des interviews mais je reste satisfaite car cela répondait aux questions que je me posais. J'ai pu également trouver le métier qui pouvait m'attirer le plus entre les deux, celui qui m'a toujours fait rêver, la police technique et scientifique. Je vous remercie Mme Salaville pour nous avoir guider et aider durant cet enseignement, j'ai trouvé ça très intéressant, et j'ai beaucoup aimé.